Presque trois ans...
C’était il y a bientôt trois ans, j’écrivais ces vers maladroits pour Elle. Dans un mois, cela fera trois ans, et mes mots seront toujours aussi malhabiles pour dire tout l’amour, tout le désir, toute la douceur, toute la passion que j’ai en moi, que j’ai pour toi…
Je t’aime
Neuvième nocturne
Mes doigts s’étaient posés
Sur son poignet fragile
Qu’elle laissait, docile,
Sur le drap reposer.
Sa peau qui frémissait
Comme une soie persane
Semblait l’aile diaphane
D’un papillon de mai.
Sur le dos de sa main
Une veine palpitait,
Comme se distillait
Le désir en son sein.
Je suivais de mon doigt
De ce dessin la course
Et goûtait à sa source
La douceur de son bras.
Son regard se fit fièvre,
Son souffle plus ténu,
Quand sur l’épaule nue
Je déposais mes lèvres.
28 octobre 2006
(qualité d'image supérieure sur http://smaragdi.deviantart.com/ )